Permis de conduire avec un handicap : 9 étapes pour obtenir un permis de conduire avec un handicap lourd (2024)
Permis de conduire avec un handicap : le grand guide du permis de conduire en fauteuil roulant et autres handicaps
En règle générale, tous les citoyens ont le droit de prendre part à la circulation routière, à moins qu'un handicap n'affecte l'aptitude (générale) à la conduite ou l'aptitude (situationnelle) à la conduite.
Vous souffrez d'un handicap physique ou mental et vous n'êtes pas sûr d'avoir la possibilité d'obtenir votre permis de conduire avec un handicap ? Un permis de conduire adapté au handicap ouvre de nouvelles possibilités, mais présente également des défis spécifiques. Ce guide vous renseigne sur la procédure à suivre pour obtenir un permis de conduire en général si vous êtes handicapé.
Il est important de souligner qu'un handicap n'empêche pas nécessairement de conduire une voiture. En règle générale, toute personne souhaitant obtenir un permis de conduire doit passer un permis et prouver qu'elle est apte à conduire, indépendamment de la présence d'un handicap. Toutefois, pour les candidats au permis de conduire handicapés, des considérations et des étapes formelles supplémentaires sont nécessaires. Il s'agit notamment d'expertises médicales et/ou techniques et de tests de conduite.
Vous trouverez également sur notre site des informations sur des handicaps spécifiques tels que la surdité, les troubles de l'apprentissage, le permis de conduire en fauteuil roulant, comment obtenir ensuite une voiture adaptée et bien plus encore.
Le chemin vers le permis de conduire pour personnes handicapées
Conformément aux dispositions du décret sur le permis de conduire, seules les personnes ayant pris les mesures nécessaires pour s'assurer qu'elles ne mettent pas en danger les autres usagers de la route sont autorisées à circuler sur la voie publique. Dans votre cas, cela signifie que vous pouvez vous adresser directement à une entreprise spécialisée dans la modification de véhicules afin qu'elle apporte les modifications appropriées à votre véhicule pour l'adapter aux personnes handicapées. Ces modifications doivent ensuite être approuvées par un expert (par exemple TÜV/DEKRA) et inscrites sur la carte grise et le certificat d'immatriculation du véhicule.
Il n'est pas obligatoire de signaler votre handicap à votre autorité locale de délivrance des permis de conduire. Cependant, vous devez être attentif à cela : Si vous êtes impliqué dans un accident, vous devrez peut-être prouver que vous êtes capable de conduire votre véhicule aménagé en toute sécurité afin d'éviter une responsabilité partielle, quelle que soit la responsabilité réelle. En revanche, si vous effectuez une expertise d'aptitude et faites inscrire les conditions ou restrictions pertinentes sur votre permis de conduire, vous êtes dispensé de l'obligation de fournir des preuves. De plus, une expertise est obligatoire si vous demandez une subvention à un organisme payeur.
Si une personne n'a qu'une aptitude limitée à la conduite d'un véhicule, l'autorité chargée de délivrer les permis de conduire a le pouvoir d'imposer des restrictions en plus d'imposer des conditions (conformément à l'article 46 du décret sur les permis de conduire). Une telle restriction peut être spécifique à un type de véhicule particulier ou à un véhicule spécifique doté d'équipements particuliers. Si le permis de conduire d'une personne est limité et que cette personne ne respecte pas cette limitation, il s'agit d'une infraction pénale conformément à l'article 21 de la loi sur la circulation routière. La limitation la plus courante est la limitation de la durée du permis en vue d'un nouvel examen.
Permis de conduire groupe 1
Le groupe 1 comprend les catégories de véhicules A, A1, A2, B, BE, AM, L, T. Il s'agit de véhicules de moins de 3,5 tonnes et de motocycles. Cela comprend par exemple les cyclomoteurs, les motocyclettes et les motocyclettes légères, les véhicules à moteur, les tracteurs agricoles et forestiers.
Permis de conduire groupe 2
Le groupe 2 comprend les catégories de véhicules C, C1, CE, C1E, D, D1, DE, D1E, FzF (camions, autobus, véhicules de transport de passagers et véhicules avec remorque). Le groupe 2 est soumis à des obligations plus strictes, car les conséquences des accidents sont plus graves.
Conditions d'accès à la formation au permis de conduire pour les personnes handicapées
Si vous êtes touché par un handicap, cela n'exclut pas nécessairement que vous ne puissiez pas conduire un véhicule sur la route. Les personnes handicapées ont la possibilité de suivre une formation au permis de conduire sous certaines conditions. En fonction du type de handicap, il peut être nécessaire de passer différents tests médicaux, mais aussi des examens psychologiques et, le cas échéant, un test de conduite. Si les résultats de ces tests sont positifs, vous recevrez une attestation de sécurité routière. Cette attestation sert de base pour décider si des adaptations du véhicule sont nécessaires pour permettre une conduite sûre malgré le handicap. Renseignez-vous sur les possibilités de financement avant de faire réaliser des expertises. Si vous travaillez, les frais peuvent par exemple être pris en charge par l'organisme de financement ou de rééducation compétent dans le cadre du règlement sur l'aide aux véhicules).
Quel est l'organisme payeur responsable de la subvention pour le permis de conduire avec un handicap ?
Pour les assurés sociaux, le financement de l'assistance automobile est assuré par l'institution de réadaptation correspondante, qui comprend l'assurance pension légale, l'assurance accident légale ou l'agence pour l'emploi. Cette aide fait partie des prestations de réadaptation professionnelle et a pour objectif de faciliter la participation des personnes handicapées à la vie professionnelle. En revanche, les travailleurs indépendants et les fonctionnaires reçoivent ces prestations par l'intermédiaire de l'Office d'intégration.
Quelle est la subvention disponible pour le permis de conduire avec un handicap ?
L'aide financière pour le permis de conduire varie en fonction du revenu net du demandeur. Si une personne handicapée souhaite obtenir un permis de conduire qui est nécessaire pour des raisons impérieuses, il est possible de demander une aide financière. Celle-ci dépend toutefois du revenu net. L'aide est la suivante, en fonction du revenu :
- Si le revenu est inférieur ou égal à 1.320 euros, le coût du permis de conduire est intégralement couvert.
- Si le revenu est inférieur ou égal à 1.810 euros, les deux tiers des frais sont pris en charge.
- Si le revenu est inférieur ou égal à 2.470 euros, un tiers des frais est pris en charge.
Pour un revenu inférieur ou égal à 1.320 euros, le coût total du permis de conduire peut être pris en charge. Pour un revenu inférieur ou égal à 1.810 euros, les deux tiers des frais sont remboursés et pour un revenu net inférieur ou égal à 2.470 euros, un tiers des frais est pris en charge. Les personnes qui, en raison de leur handicap, ont besoin d'examens spéciaux, d'examens complémentaires ou d'inscriptions sur leur permis de conduire sont intégralement remboursées des frais encourus.
Guide du permis de conduire adapté aux personnes handicapées
Étape 1 : Comment trouver une école de conduite adaptée aux personnes handicapées dans ma région ?
Pour garantir une formation réussie et adaptée aux besoins des personnes handicapées, il est essentiel de s'inscrire dans une auto-école spécialisée. De telles auto-écoles sont non seulement équipées de véhicules adaptés, mais elles disposent également de moniteurs spécialisés dans l'accompagnement des personnes handicapées. Commencez dès maintenant à chercher l'auto-école idéale pour vos besoins ! Vous trouverez ici une Liste de toutes les auto-écoles d'Allemagne, classées par code postal, état et type de soutien par handicap.
Permis de conduire avec un handicap lourd Vidéos
Droit d'auteur de Tom Illauer
Étape 2 : Procédure de demande de permis de conduire pour personnes handicapées
Avant de s'inscrire dans une auto-école, les personnes handicapées doivent faire une demande de permis de conduire pour personnes handicapées. Cette demande peut être déposée auprès de l'administration locale ou de la municipalité. L'autorité concernée vérifie ensuite si un avis médical, des adaptations techniques du véhicule et un essai de conduite sont nécessaires. Ces étapes sont nécessaires pour obtenir une attestation de sécurité routière, elle-même indispensable pour s'inscrire dans une auto-école spécialisée. Vous trouverez les demandes ici en tant que Télécharger.
De plus, la plupart des auto-écoles aident les personnes handicapées à faire leur demande. La décision est ensuite prise par l'autorité compétente en matière de permis de conduire sur la base de l'ordonnance sur le permis de conduire (FeV). FeV - Table des matières non officielle (gesetze-im-internet.de). Le présent règlement BASt - Lignes directrices pour l'évaluation de l'aptitude à la conduite automobile - Lignes directrices pour l'évaluation de l'aptitude à la conduite automobile réglemente si et sous quelles conditions les personnes handicapées peuvent conduire un véhicule, c'est-à-dire si elles sont aptes à conduire. L'aptitude à la conduite signifie qu'elle n'est pas limitée par le handicap ou la maladie ou qu'elle ne sera garantie à l'avenir qu'avec des conditions et des restrictions. Selon le Land, le service des permis de conduire est rattaché à différentes autorités (par exemple, le Landratsamt, le service de la circulation routière, la municipalité).
En fonction de la nature et de l'ampleur du handicap, l'autorité peut demander les expertises suivantes :
- avis médical
- expertise médicale et psychologique
- expertise technique
- Essai de conduite
Étape 3 : Attestation de sécurité routière pour les personnes handicapées
L'attestation de sécurité routière sert à prouver que le propriétaire du véhicule est en mesure de se déplacer en tant qu'usager normal de la route malgré son handicap. Cette attestation est délivrée par le spécialiste concerné (médecin orthopédiste ou neurologue) ou par un psychologue. Dans certains cas, selon le type de handicap, il peut être nécessaire d'effectuer un test de conduite supplémentaire auprès du TÜV compétent.
Étape 4 : Examen médical pour le permis de conduire pour personnes handicapées : le rapport médical
Lors de cet examen, un médecin compétent analyse notamment la vision et la capacité de mouvement. Il est essentiel pour lui d'évaluer si la personne, malgré ses limitations, est capable de conduire un véhicule en toute sécurité, le cas échéant avec les aménagements nécessaires. En fonction des résultats de ces examens, le médecin donne son accord pour la délivrance de l'attestation de sécurité routière.
L'expertise médicale est réalisée par un médecin officiel, un médecin spécialiste ayant une qualification supplémentaire en médecine du trafic ou du travail, un médecin légiste ou un médecin d'un centre d'expertise pour l'aptitude à la conduite. Pour que le médecin spécialiste puisse vous évaluer de manière neutre et objective, il ne doit pas être également votre médecin traitant (conformément au § 11 alinéa 2 phrase 3 du décret sur le permis de conduire). Avant de consulter un médecin, vous devez vous renseigner pour savoir si son cabinet est accessible aux personnes handicapées ou en fauteuil roulant. Le rapport médical doit indiquer votre handicap et votre limitation de manière détaillée et compréhensible. Il doit contenir au moins les informations suivantes :
- Nom, date de naissance, lieu de résidence
- Nom du handicap ou de la maladie
- Effets du handicap ou de la maladie
En ce qui concerne les effets du handicap ou de la maladie, le rapport médical indique quels sont les membres dont l'utilisation est limitée ou si, par exemple, la paralysie est complète ou incomplète. En cas de maladie, il doit indiquer si celle-ci est évolutive et si des contrôles médicaux réguliers sont nécessaires. En outre, le rapport médical doit indiquer qu'il n'y a pas d'objection médicale à la conduite d'un véhicule. S'il y a des doutes, ils doivent être expliqués.
Lors de la rédaction du rapport médical, demandez à votre médecin de rédiger la lettre dans un langage simple et compréhensible par tous. Le rapport d'expertise doit également être compris par des non-médecins, en particulier par le personnel de l'administration des permis de conduire et les experts accrédités auprès de l'Office fédéral des routes. Il est conseillé de demander à votre médecin de rendre son rapport aussi positif que possible. Il peut par exemple indiquer qu'un aménagement du véhicule permet de maintenir, voire d'améliorer votre capacité de travail. Il est également possible de souligner l'effet positif d'une voiture personnelle sur la stabilité psychologique, la participation à la vie sociale ou le manque d'infrastructures dans le lieu de résidence.
Qui établit les évaluations médicales ?
- Médecins ayant une qualification spécifique en médecine du trafic
- Professionnels de la santé dans les services de santé
- Médecins du travail ou spécialistes de la médecine du travail
- Médecins légistes spécialisés dans la médecine du trafic
- Médecins dans les centres d'évaluation de l'aptitude à la conduite (BfF)
Quels aspects peuvent être vérifiés ?
- Préoccupations médicales liées à des limitations physiques, psychologiques ou cognitives
- Évolution des maladies
- utilisation de médicaments pouvant affecter l'aptitude à la conduite
De quoi faut-il en outre tenir compte ?
- Conformément à l'article 11, paragraphe 6, du décret sur le permis de conduire (FeV), il est possible de consulter à tout moment le rapport médical pour le permis de conduire ou la licence.
- L'expertise médicale est également importante lors de l'achat d'un véhicule, car le montant des subventions en dépend.
Étape 5 : Examen médico-psychologique pour le permis de conduire pour personnes handicapées (également appelé MPU)
En cas de limitations importantes, un examen dit médico-psychologique (MPU) est nécessaire en plus de l'examen médical. Dans cet examen, l'accent est mis en particulier sur les capacités cognitives (mentales). Outre la perception de l'environnement, la capacité d'orientation, l'attention, la capacité de concentration, la résistance au stress et la réactivité sont notamment examinées de manière intensive.
L'expertise médico-psychologique est un cas particulier. Les personnes qui ont subi des atteintes cérébrales à la suite d'un accident, d'une maladie telle qu'un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral ou une sclérose en plaques peuvent demander une telle expertise. De même, un traitement médicamenteux peut faire l'objet d'une demande d'expertise médico-psychologique, notamment si l'on soupçonne qu'un médicament donné pourrait entraîner des troubles de la perception, par exemple.
Les experts peuvent ordonner une observation du comportement de conduite lorsque les personnes obtiennent un score inférieur au pourcentage requis pour leur catégorie de permis de conduire lors des tests de réaction et de performance de l'examen médico-psychologique (MPU). Cette conduite est soumise à des frais supplémentaires et est effectuée en collaboration avec une école de conduite mandatée et les experts.
Qu'est-ce qui peut être contrôlé ?
- Capacité de perception et d'orientation
- Capacité de réaction et de concentration
- Contrôle des émotions ou de l'agressivité
Étape 6 : Le rapport technique de DEKRA pour le permis de conduire Handicap
En fonction du type de handicap, cette étape permet de déterminer quelles adaptations du véhicule ou quelles aides techniques sont nécessaires pour pouvoir conduire le véhicule en toute sécurité malgré les restrictions existantes. Ensuite, un test de conduite est souvent ordonné.
Une fois que l'expertise médicale a établi votre aptitude de base à conduire, l'autorité chargée de délivrer les permis de conduire peut vous délivrer votre permis de conduire avec des restrictions. Ces restrictions peuvent inclure une durée limitée ainsi que des conditions et des limitations (voir également les informations complémentaires). Afin de déterminer les conditions et/ou restrictions qui vous conviennent, l'autorité chargée de délivrer les permis de conduire peut demander un avis d'aptitude à un expert officiellement reconnu et accrédité par le Bundesanstalt für Straßenwesen (BASt), souvent un expert d'organisations telles que TÜV ou DEKRA.
Après l'expertise d'aptitude, l'expert propose à l'administration des permis de conduire les restrictions et/ou conditions nécessaires pour votre permis de conduire, qui seront ensuite mentionnées sur votre permis. Les experts techniques déterminent les aménagements nécessaires pour votre véhicule, en se basant sur le rapport médical établi précédemment. C'est à ce stade que l'on comprend pourquoi le rapport médical doit être rédigé dans un langage compréhensible par tous. Au cours du processus, l'expert effectue un test de conduite avec vous, au cours duquel il analyse certains mouvements et votre capacité à les exécuter avec précision. Une attention particulière est portée à votre capacité à réagir de manière appropriée dans des situations extrêmes telles que des changements de direction rapides et des freinages brusques.
Étape 7 : Test d'aptitude à la conduite possible
En plus des examens médicaux et psychologiques, certains types de handicaps nécessitent un test de conduite pour vérifier l'aptitude à conduire. L'objectif de ce test est de déterminer s'il est possible de conduire un véhicule en toute sécurité malgré la limitation en question et quelles sont les adaptations spécifiques éventuellement nécessaires pour le véhicule. Ce test de conduite peut être effectué, par exemple, par le TÜV.
En cas d'incertitude fondamentale sur l'aptitude à conduire, des tests d'aptitude à la conduite sont nécessaires en plus des avis médicaux. Ces tests de conduite sont adaptés au type spécifique de déficience et ne sont pas effectués par des auto-écoles, mais par des experts officiellement reconnus et accrédités par le Bundesanstalt für Straßenwesen (BASt). Ils visent à déterminer si la conduite d'un véhicule à moteur est possible pour les personnes souffrant d'un handicap physique ou mental, ou si des adaptations techniques sont nécessaires. Les essais techniques peuvent être nécessaires, par exemple, pour les personnes dont la mobilité ou la force musculaire sont réduites. L'examen se déroule avec un véhicule aménagé conformément aux spécifications du rapport d'expertise. Dans le cas des élèves conducteurs, l'essai de conduite a lieu avant l'examen pratique de conduite proprement dit. Si l'épreuve de conduite n'est pas réussie, il est possible de la repasser. En revanche, l'échec au test d'aptitude à la conduite entraîne l'interdiction de conduire.
Étape 8 : L'autorisation ou le refus
Après avoir examiné les documents soumis à l'autorité chargée de délivrer les permis de conduire, celle-ci décide si le candidat est en principe apte à conduire un véhicule. L'autorité détermine également les conditions ou les restrictions applicables à la délivrance du permis de conduire.
Si vous possédez tous les certificats requis, vous devez, comme tout nouveau conducteur, présenter une photo d'identité pour le permis de conduire, un certificat d'examen de la vue et un certificat de participation à un cours de premiers secours ou à un cours de secourisme pour vous inscrire à l'administration des permis de conduire. La participation est obligatoire même s'il est prévisible que vous ne serez peut-être pas en mesure d'effectuer les mesures par vous-même. Ces conditions vous permettront toutefois de guider d'autres personnes dans des situations d'urgence. Pour obtenir le permis de conduire de catégorie B, vous devez maintenant suivre les 14 heures de théorie obligatoires, au moins cinq heures de conduite interurbaine, quatre heures de conduite sur autoroute et trois heures de conduite de nuit.
Étape 9 : Démarrer avec le permis de conduire pour personnes handicapées
La formation théorique peut généralement être séparée de la pratique. Si une personne est déjà titulaire d'un permis de conduire, les leçons de conduite nécessaires, adaptées à son niveau de handicap, peuvent être dispensées. Différentes aides techniques et aides à la conduite personnalisées sont proposées dans les véhicules automobiles, comme par exemple un joystick ou un appareil manuel.
Lorsque la personne est prête, elle passe l'examen théorique et pratique du permis de conduire. Si la personne est déjà titulaire d'un permis de conduire, elle se présentera à l'examen pratique d'aptitude à la conduite. Un examinateur du TÜV ou du DEKRA évaluera alors les capacités de la personne à conduire un véhicule aménagé.
Après la réussite de l'examen de conduite ou de l'examen d'aptitude à la conduite, le permis de conduire est d'abord envoyé aux autorités compétentes. Les conditions et restrictions ainsi que les numéros d'identification sont alors inscrits sur le permis de conduire. Si toutes les étapes ont été franchies avec succès, le nouveau permis de conduire européen est délivré par l'autorité de délivrance des permis de conduire. La personne peut alors prendre la route.
Étape 10 : Formation facultative à la sécurité routière pour les personnes handicapées par l'ADAC
L'ADAC organise des formations spéciales pour les personnes handicapées, au cours desquelles des formateurs expérimentés prennent en compte les besoins spécifiques de ce groupe cible. Cela permet à chaque participant de tirer le meilleur parti de la formation. Lors de ces formations, des exercices de conduite ciblés sont effectués afin d'améliorer la gestion des situations critiques de la circulation. Remarque : les cours de l'ADAC sont organisés conformément aux directives du Conseil allemand de la sécurité routière (DVR). Il est ainsi possible d'obtenir des subventions de votre association professionnelle. Stage de sécurité routière de l'ADAC pour les voitures, les motos et les camionnettes
Autres guides et listes de fournisseurs
FAQ sur le permis de conduire avec un handicap
Bien que la paraplégie soit une limitation importante dans la vie, il n'est pas nécessaire de renoncer au permis de conduire et à la liberté qui en découle ! Grâce à des aménagements techniques appropriés sur le véhicule et à la réussite de l'attestation de sécurité routière, plus rien ne vous empêche d'obtenir votre permis de conduire et de conduire ensuite. Découvrez ici dans quelles conditions il est possible de prendre la route en tant que paraplégique.
Le parcours de formation pour l'obtention du permis de conduire ne diffère en fait guère pour les personnes paraplégiques par rapport à celles qui n'ont pas cette limitation. Toutefois, avant de s'inscrire dans une auto-école, il est nécessaire de déposer une demande de permis de conduire pour personnes handicapées auprès d'une autorité compétente. Cette autorité décidera dans quelle mesure la paraplégie influe sur la conduite et quelles expertises (médicales, MPU, techniques, test de conduite) sont nécessaires pour établir l'attestation de sécurité routière. Vous trouverez ici de plus amples informations sur les différentes expertises. L'expertise technique est particulièrement pertinente pour les personnes atteintes de paraplégie. Il indique les adaptations nécessaires du véhicule ou des aides techniques pour pouvoir conduire le véhicule en toute sécurité malgré les restrictions. En règle générale, un test de conduite est ensuite ordonné, sous la surveillance d'un expert officiellement reconnu et d'un moniteur d'auto-école. Une fois l'attestation de sécurité routière délivrée, plus rien ne s'oppose à la mobilité.
Si vous développez une paraplégie alors que vous êtes déjà titulaire d'un permis de conduire, il est impératif de le signaler immédiatement à l'autorité compétente en matière de permis de conduire. L'autorité doit alors vérifier si des adaptations du véhicule ou des aides techniques sont nécessaires pour continuer à assurer la mobilité, et si oui, lesquelles. De plus, des heures de formation dans le véhicule spécialement adapté sont nécessaires. Ces aménagements peuvent également être réalisés par des écoles de conduite spécialisées dans ce domaine.
La formation au permis de conduire pour les personnes souffrant de troubles de l'apprentissage, tout comme pour les apprentis conducteurs sans troubles de l'apprentissage, comprend à la fois une partie théorique et une partie pratique et peut être obtenue pour toutes les catégories de véhicules. La principale différence pour les candidats au permis de conduire souffrant de troubles de l'apprentissage réside dans la formation théorique. Les auto-écoles spécialisées dans l'enseignement aux personnes souffrant de troubles de l'apprentissage utilisent des méthodes d'enseignement spéciales afin de transmettre la matière de la manière la plus claire et la plus compréhensible possible et de faciliter le processus d'apprentissage. Elles utilisent souvent des vidéos, des images, des moyens mnémotechniques, des jeux de rôle, des phrases à retenir ou des comptines. Des programmes informatiques spéciaux sont également utilisés pour consolider la théorie.
La dyslexie, également connue sous le nom de "troubles de la lecture et de l'écriture" (LRS), peut, selon son degré, avoir un impact sur la formation théorique au permis de conduire. Les personnes souffrant de cette forme de trouble de l'apprentissage peuvent échouer plus souvent à l'examen théorique ou, dans le pire des cas, ne pas vouloir passer cet examen en raison d'une trop grande anxiété. Pour contrer ces craintes et ces difficultés, les auto-écoles spécialisées dans ce domaine proposent des cours intensifs pour vous aider à réussir votre formation théorique. Il est important que ces cours utilisent des programmes audio et vidéo en plus de l'enseignement, afin de réduire les difficultés de compréhension de l'élève. Grâce à des programmes d'apprentissage adaptés aux dyslexiques et à des moniteurs d'auto-école expérimentés, vous serez préparé de manière optimale à l'examen, malgré d'éventuelles lacunes. Pour l'examen théorique proprement dit, il existe également des dispositions visant à favoriser la réussite de l'examen : Les candidats sont moins pressés par le temps et les questions peuvent être lues par une personne compétente. La formation pratique, quant à elle, est similaire à celle de tout autre élève : selon la catégorie, un certain nombre d'heures de conduite sont nécessaires et, si vous êtes prêt, vous pouvez passer l'examen pratique. Alors, osez ! Même si un trouble de l'apprentissage peut représenter un défi, cela ne doit pas vous empêcher de réaliser votre rêve de passer le permis de conduire et d'accéder à la liberté qui va avec ! Renseignez-vous directement auprès du service des permis de conduire de votre région sur les écoles de conduite appropriées et les règles exactes concernant l'examen.
Vous êtes malentendant ou souffrez d'une perte totale de l'audition ? La bonne nouvelle est que cette déficience n'est en principe pas un obstacle à l'obtention d'un permis de conduire. Vous trouverez sur cette page toutes les informations utiles à ce sujet. De nombreuses personnes souffrant d'une déficience auditive croient à tort que le permis de conduire leur est inaccessible. L'alerte peut être levée : En règle générale, l'obtention d'un permis de conduire ne pose aucun problème aux personnes souffrant de surdité ou de déficience auditive. Ces déficiences sensorielles sont considérées comme facilement compensables et les personnes souffrant de troubles auditifs ne représentent pas nécessairement un danger plus important sur la route que les personnes ne souffrant pas de ce handicap. Pour obtenir l'attestation de sécurité routière nécessaire, un avis de l'oto-rhino-laryngologiste est généralement suffisant. Celui-ci confirme d'une part la déficience auditive ou la surdité et documente d'autre part si celle-ci s'accompagne d'une altération du sens de l'équilibre. En outre, il est décidé si le port d'un appareil auditif est nécessaire pendant la conduite. Pour la formation au permis de conduire des personnes malentendantes ou sourdes, il est conseillé de choisir une auto-école spécialisée dans ce domaine, surtout en ce qui concerne l'examen théorique. Des supports pédagogiques inadaptés et des instructeurs ne maîtrisant pas la langue des signes peuvent constituer des obstacles à la formation théorique qui peuvent être évités. Il est donc judicieux de rechercher des auto-écoles qui proposent des programmes d'apprentissage spécifiques pour les candidats malentendants ou sourds et qui enseignent la matière théorique de manière accessible.
Est-il permis de conduire des véhicules à moteur avec un handicap mental ? Quels sont les aspects à prendre en compte dans la formation au permis de conduire ? Peut-on continuer à conduire un véhicule si le handicap mental survient après l'obtention du permis de conduire ? Toutes les informations pertinentes sur le permis de conduire en cas de handicap mental sont résumées dans cet article. Les personnes handicapées ont également la possibilité de suivre une formation au permis de conduire sous certaines conditions. En cas de handicap physique, comme une paraplégie, des adaptations sont généralement apportées au véhicule afin de garantir la mobilité. Mais qu'en est-il des personnes souffrant d'un handicap mental ?
Une concentration et une attention constantes sont indispensables à la conduite d'un véhicule et à une participation sûre à la circulation routière. Néanmoins, les déficiences dues à un handicap mental ne signifient pas nécessairement la fin de l'obtention du permis de conduire. Le type de handicap mental et le degré de limitation sont déterminants pour l'obtention d'un permis de conduire. Il n'est donc pas possible de se prononcer de manière générale sur le permis de conduire ; la décision est prise au cas par cas. Dans la plupart des cas, un examen médico-psychologique (MPU) est nécessaire. Il s'agit notamment de tester les capacités cognitives, en se concentrant sur la capacité de perception, la capacité d'orientation, l'attention, la capacité de concentration, la résistance au stress et la réactivité. De plus, avant la première leçon de conduite, un test de conduite, par exemple auprès du TÜV, est nécessaire pour prouver l'aptitude pratique à la conduite.
Si les résultats du MPU et du test de conduite sont tous deux positifs, une attestation de sécurité routière est délivrée et plus rien ne s'oppose à la formation au permis de conduire. Il est recommandé aux personnes souffrant d'un handicap mental de rechercher des auto-écoles expérimentées dans ce domaine et qui utilisent des méthodes spéciales pour faciliter l'apprentissage pendant la formation. Si vous êtes déjà titulaire d'un permis de conduire et que vous êtes confronté à un handicap mental, vous devez dans tous les cas le signaler à l'autorité compétente en matière de permis de conduire. Pour continuer à conduire en toute sécurité, une évaluation ultérieure est généralement nécessaire.
Vous souffrez d'hémiplégie ou de paralysie spastique, mais vous ne voulez pas renoncer à la liberté de mouvement qu'offre le permis de conduire ? Cet article vous donne un aperçu de ce dont vous devez tenir compte en matière de permis de conduire dans le cas de ces handicaps.
L'hémiplégie peut limiter les mouvements de la moitié gauche ou droite du corps, soit totalement (hémiplégie), soit partiellement (hémiparésie), en raison de lésions cérébrales. Ces formes de paralysie ne devraient toutefois pas constituer un obstacle à l'obtention d'un permis de conduire. Les personnes hémiplégiques à la suite d'un accident ou d'une maladie peuvent également obtenir des libertés mobiles. La cause de l'hémiplégie est déterminante pour l'obtention du permis de conduire. Dans le cas d'une paralysie due à une lésion cérébrale (par exemple un traumatisme crânien), une expertise neurologique détaillée est généralement nécessaire. En revanche, dans le cas d'une hémiplégie due, par exemple, à un bras ou une jambe coincé(e), une expertise orthopédique est suffisante. Pour les conducteurs novices, l'hémiplégie pose généralement moins de problèmes que pour les personnes qui ont conduit un véhicule auparavant sans paralysie. Le réapprentissage peut être perçu comme un défi, car il est difficile de se défaire des habitudes établies. Il est donc important de choisir une auto-école spécialisée dans ce domaine, qui ne se contente pas de dispenser une simple formation au permis de conduire, mais qui peut également fournir des conseils pertinents pour le réapprentissage.
En cas de paralysie spastique causée par des lésions nerveuses et entraînant une augmentation de la tension musculaire, des crampes et une limitation des mouvements (parésie spastique), des considérations particulières doivent être prises en compte pour la conduite d'un véhicule. Le degré de spasticité est déterminant et il convient de décider au cas par cas si le permis de conduire peut être obtenu. Il est recommandé d'en parler d'abord avec le médecin traitant. Il peut évaluer si, malgré la spasticité, il est possible d'obtenir le permis de conduire. Ce n'est qu'après une évaluation positive du médecin qu'il convient de se rendre auprès de l'autorité compétente en matière de permis de conduire. Les informations qui y seront fournies aideront à déterminer quelles expertises sont nécessaires pour obtenir l'attestation de sécurité routière. En principe, aucun citoyen adulte ne peut se voir refuser le permis de conduire en raison d'un handicap physique. Ce n'est que si le handicap est si grave qu'il ne permet pas de conduire en toute sécurité que l'autorité chargée de délivrer les permis de conduire peut refuser l'autorisation. Par conséquent, la première étape du processus d'obtention du permis de conduire est la visite de l'autorité compétente en matière de permis de conduire. C'est là que l'on décide si des expertises médicales, d'aptitude et éventuellement médico-psychologiques sont nécessaires pour évaluer la capacité à conduire. L'inscription auprès de l'autorité chargée de délivrer les permis de conduire peut également être effectuée par l'auto-école auprès de laquelle vous souhaitez suivre votre formation à la conduite. Cependant, avant de vous inscrire définitivement auprès d'une auto-école, vous devez faire une demande auprès de votre prestataire de services. Pour savoir qui peut être votre prestataire et quelles informations doivent figurer dans la demande, consultez la section "Prestataires".
L'aptitude à la conduite peut être limitée, voire exclue dans certains cas, en fonction de la gravité du handicap ou de la maladie chronique. La décision individuelle concernant le permis de conduire est prise en fonction des multiples manifestations de l'état de santé. Les personnes déjà titulaires d'un permis de conduire qui développent un handicap physique, sensoriel ou cognitif ne sont pas légalement tenues de le déclarer à l'autorité chargée de délivrer les permis de conduire (également appelée autorité routière ou service des permis de conduire). Néanmoins, le décret sur le permis de conduire (FeV) impose une prévention responsable, à la fois pour votre propre protection et pour celle des autres usagers de la route. Les annexes 4 et 6 de l'ordonnance sur le permis de conduire définissent les conditions dans lesquelles un permis de conduire peut être délivré en cas de déficiences physiques ou mentales spécifiques. Les bases concrètes d'évaluation des handicaps ou des maladies sont décrites dans les directives d'expertise sur l'aptitude à la conduite automobile de l'Institut fédéral de la circulation routière (Bundesanstalt für Straßenwesen). (BASt) est fixé.
Les personnes souffrant d'une limitation physique de leurs mouvements, comme une paraplégie, une hémiplégie, une amputation ou une petite taille, peuvent en principe conduire un véhicule.
- Diabète sucré
Les personnes atteintes de diabète ont normalement la capacité de conduire un véhicule. Cependant, si la maladie évolue de manière grave, avec de fréquents dysfonctionnements du métabolisme, cette capacité peut être altérée. Les conducteurs professionnels diabétiques sont soumis à des exigences plus strictes. Directives.
Taux de glycémie trop bas
Les épisodes de glycémie trop basse (hypoglycémie) surviennent souvent de manière inattendue et peuvent entraîner des troubles du comportement, des troubles de la conscience et une perte de contrôle. Si les personnes atteintes de diabète ne remarquent pas leur hypoglycémie à temps, il leur est interdit de conduire un véhicule.
Taux de glycémie trop élevé
Les états de glycémie excessive (hyperglycémie) se manifestent par une faiblesse, des nausées ou une altération de la conscience. Contrairement à l'hypoglycémie, ils ont tendance à se développer progressivement et sont généralement détectés à temps.
- Paraplégie
- Tétraplégie
- Paralysie médullaire (paraplégie et tétraplégie limitée)
- Paralysie hémiplégique (hémiplégie), par exemple après un accident vasculaire cérébral
- Spina bifida
- Infantile Paralysie cérébrale (ICP)
- Sclérose en plaques (MS)
La sclérose en plaques étant une maladie du système nerveux central, elle se manifeste par une grande variété de symptômes et d'évolutions de la maladie. Les signes les plus fréquents sont des troubles moteurs, des états de fatigue (fatigue), des troubles de la concentration ou de la vision, qui peuvent avoir un impact sur la sécurité routière. Pour déterminer l'aptitude à la conduite, il est généralement nécessaire de procéder à des expertises médicales et techniques ainsi qu'à des essais de conduite dans des véhicules aménagés.
- Traumatisme crânien (SHT)
- Accident vasculaire cérébral
L'AVC est une maladie neurologique qui peut avoir de nombreuses conséquences sur la mobilité. Il s'agit notamment d'une hémiplégie, de troubles de la sensibilité des membres, de troubles de l'équilibre, de spasticité, d'épilepsie, de pertes du champ visuel, de troubles des mouvements oculaires, de troubles de l'attention et de la concentration, ainsi que de troubles de la parole et du langage associés (aphasie). L'aphasie peut nuire à la communication lors des contrôles routiers ou conduire à des interprétations erronées du code de la route.
Après un Accident vasculaire cérébral ne sont généralement pas autorisés à conduire des véhicules du groupe 2. Pour les conducteurs professionnels, les conséquences individuelles jouent notamment un rôle décisif.
- Épilepsie
- Maladie rénale
Les personnes sous dialyse qui ne présentent pas de pathologies ou de complications associées très invalidantes peuvent généralement conduire un véhicule. Néanmoins, les personnes atteintes d'insuffisance rénale font l'objet d'une surveillance médicale continue et doivent se soumettre à des réévaluations annuelles.
Certaines personnes peuvent se sentir incapables de conduire après un traitement par dialyse. Elles doivent donc toujours évaluer leur propre capacité à conduire et, en cas de doute, consulter leur médecin traitant. En cas d'insuffisance rénale sévère, la conduite d'un véhicule est généralement interdite.
L'autorisation de conduire en cas d'épilepsie est influencée par différents facteurs. Le type et la fréquence des crises sont déterminants. La conduite automobile n'est pas autorisée tant qu'il existe un risque de crises, de troubles de la conscience ou de la motricité (même sous traitement médicamenteux) et un danger potentiel pour soi-même ou pour les autres. Il existe des exceptions pour les personnes qui peuvent justifier d'une longue période sans crise.
Après l'obtention du permis de conduire, des examens annuels par des médecins spécialistes en neurologie sont d'abord nécessaires pour les deux groupes de permis 1 et 2. Les directives d'évaluation de l'aptitude à la conduite automobile ainsi que les recommandations d'aptitude professionnelle du comité de médecine du travail de la DGUV servent uniquement de directives générales. Il est possible de s'en écarter dans des cas particuliers.
- Ataxie de Friedreich
- Dysmelie (sur un bus VW)
- Petite taille (au choix sur les voitures automatiques et manuelles)
- Sourd (indications directionnelles via une caméra sur TFT)
La capacité à conduire n'est pas affectée par l'audition. Certaines auto-écoles proposent également des cours théoriques en langue des signes afin de permettre aux apprentis conducteurs sourds d'obtenir leur permis de conduire.
Permis de conduire groupe 1 :
Les personnes malentendantes et sourdes (devenues sourdes) ont la possibilité de conduire des motos, des voitures particulières et des véhicules agricoles sans conditions particulières.
Permis de conduire groupe 2 :
Les personnes atteintes de surdité profonde (perte auditive de 60 pour cent ou plus) et les personnes sourdes sont soumises à certaines restrictions pour les véhicules du groupe 2, tels que les camions ou les autobus. Les conditions préalables sont un examen médical d'aptitude spécialisé, des contrôles médicaux réguliers et trois ans d'expérience de conduite d'une voiture particulière.
Les personnes souffrant d'une perte auditive sévère doivent utiliser, dans la mesure du possible, des aides auditives médicales appropriées. Si d'autres limitations graves, telles que des troubles de la vision ou de l'équilibre, s'ajoutent à la déficience auditive, des conditions de conduite plus strictes peuvent s'appliquer. Celles-ci sont déterminées en fonction de critères d'évaluation individuels. Pour que la responsabilité d'un accident soit engagée, il est nécessaire que les troubles de l'équilibre soient évalués par un médecin spécialiste, même s'ils peuvent être compensés avec succès.
- Os de verre (Osteogenesis imperfecta)
- Dystrophie musculaire
- Atrophie musculaire
- Amputations/ incapacité d'utilisation
- Poliomyélite
- Raidissement des articulations
- Spondylarthrite ankylosante (spondylarthrite ankylosante)
- Déficiences mentales légères - Troubles de l'intelligence
- Handicap visuel
- Maladie de Parkinson
Une voiture d'auto-école adaptée aux personnes handicapées se distingue d'une voiture d'auto-école normale par des adaptations spéciales qui permettent aux personnes souffrant de différents handicaps de prendre des leçons de conduite et d'obtenir leur permis de conduire. Voici quelques adaptations possibles :
Transformations de véhicules : Les voitures d'auto-école adaptées aux personnes handicapées peuvent être équipées d'aménagements qui permettent aux personnes souffrant de handicaps physiques de conduire la voiture. Il s'agit par exemple de commandes manuelles, de modifications de pédales ou de poignées sphériques pour faciliter la conduite.
Contrôles supplémentairesPour les conducteurs à mobilité réduite, des commandes supplémentaires peuvent être intégrées afin d'adapter le processus de conduite. Il peut s'agir, par exemple, d'une commande manuelle de l'accélérateur et du frein.
Sièges réglables et accès pour les fauteuils roulants : Pour faciliter l'accès au véhicule aux personnes à mobilité réduite, les voitures d'auto-école adaptées peuvent être équipées de sièges réglables, de plateformes élévatrices ou de rampes pour les fauteuils roulants.
Systèmes de capteurs et d'assistance : Une voiture d'auto-école adaptée aux personnes handicapées peut être équipée de capteurs et de systèmes d'assistance spécifiques afin d'offrir une plus grande assistance aux conducteurs ayant des besoins différents. Il peut s'agir par exemple d'un système de freinage d'urgence ou d'aides au stationnement pour les personnes à mobilité réduite.
Institutions d'enseignementLes voitures d'auto-école destinées aux personnes souffrant de troubles de l'apprentissage peuvent être équipées d'outils pédagogiques et d'aides spécifiques afin de faciliter le processus d'apprentissage. Il peut s'agir d'aides visuelles, auditives ou tactiles.
Ces adaptations varient en fonction du type de handicap et des besoins individuels de l'élève conducteur. Il est important de noter que les voitures d'auto-école adaptées aux personnes handicapées sont souvent fournies par des écoles de conduite spécialisées ou des formateurs à la conduite qui ont de l'expérience dans la formation des conducteurs ayant des besoins particuliers.
Exemples :
Volkswagen Passat Variant
- Appareils manuels et anneau de gaz
- Gaz à gauche
- Aides au chargement
Mercedes-Benz Sprinter
- Ascenseur à cassette
- Système Space Drive
- Commande vocale PARAVAN Voice Control
- Système de commande PARAVAN Touch
Peugeot Traveller
- Ascenseur à cassette
- Système Space Drive
- Anneau de gaz et appareil manuel
- Commande vocale PARAVAN Voice Control
- Système de commande PARAVAN Touch
Il n'existe pas de réponse générale à la question du coût d'une formation à la conduite adaptée aux personnes handicapées. Le coût dépend fortement des capacités individuelles de l'élève. En règle générale, plus le nombre d'heures de conduite est élevé, plus les coûts sont importants. Il convient toutefois de noter qu'une formation à la conduite adaptée aux personnes handicapées n'est souvent pas beaucoup plus chère qu'une formation destinée aux personnes non handicapées. Dans certains cas, il existe même des possibilités de financement de la part de différents organismes ou de mutuelles. Le coût du permis de conduire avec un handicap : en moyenne, le coût est de 1.500 à 2.300 EUR net. Cependant, un permis de conduire adapté aux personnes handicapées ne coûte souvent pas beaucoup plus cher qu'un permis de conduire pour les personnes sans handicap.
Le coût d'une formation à la conduite adaptée aux personnes handicapées se compose de plusieurs éléments :
- Certificat médical
- Avis technique
- Leçons de conduite théoriques et pratiques
- Frais d'examen pour la théorie et la pratique
- Le cas échéant, coût de l'aménagement du véhicule dans sa propre voiture
La question de savoir qui est responsable de l'aide financière pour le permis de conduire avec un handicap met en lumière les nombreuses possibilités de financement qui varient en fonction du statut d'emploi. L'aide à la conduite automobile pour les assurés sociaux est financée par l'institution de réadaptation compétente, qui comprend l'assurance pension légale, l'assurance accident légale ou l'agence pour l'emploi. Cette aide est cruciale pour la réadaptation professionnelle des personnes handicapées, car elle vise à faciliter leur participation à la vie professionnelle. En revanche, pour les travailleurs indépendants et les fonctionnaires, l'aide financière est fournie par l'Office d'intégration.
Le montant de l'aide financière pour le permis de conduire avec un handicap est basé sur le revenu net du demandeur. Si le permis de conduire est obligatoire, il est possible de demander une aide financière dont le montant dépend du revenu. L'échelonnement de l'aide se présente comme suit :
- Les personnes dont le revenu est inférieur ou égal à 1.320 euros bénéficient d'une prise en charge totale du coût du permis de conduire.
- Pour un revenu inférieur ou égal à 1.810 euros, les deux tiers des frais sont remboursés.
- Un revenu inférieur ou égal à 2.470 euros donne lieu à une prise en charge d'un tiers des frais.
Il est possible que les personnes ayant des besoins spécifiques liés à leur handicap, tels que des examens supplémentaires ou des inscriptions sur le permis de conduire, soient intégralement remboursées des frais encourus.
Les personnes handicapées bénéficient de différentes particularités et avantages pour l'arrêt et le stationnement ainsi que pour la conduite d'un véhicule.
- Stationnement dans le pays et à l'étranger
- Réductions d'impôts pour les personnes handicapées
- Avantages de l'adhésion à l'ADAC
Réductions à l'achat d'une voiture neuve
Nous avons effectué des recherches auprès des constructeurs automobiles et avons constaté que nombre d'entre eux proposent des remises spéciales basées sur le "prix de vente conseillé" ("prix catalogue") pour les personnes handicapées lors de l'achat d'un véhicule neuf. Cette remise est généralement accordée par l'intermédiaire du concessionnaire, qui reçoit à son tour un remboursement du constructeur.
Veuillez noter que dans ce cas, le vendeur a le dernier mot et que vous devez négocier avec lui, car l'octroi de la remise est finalement à sa discrétion. Il est préférable de clarifier les détails et les conditions de la remise directement avec le vendeur. Il n'existe aucun droit légal à une remise.
A quoi faut-il faire attention en matière de remise sur les véhicules ?
La remise accordée n'est généralement valable que pour l'achat d'un véhicule neuf et ne s'applique pas aux véhicules immatriculés pour la journée ou aux véhicules de démonstration. Le véhicule acheté avec la remise doit normalement être immatriculé pendant au moins six mois au nom de la personne handicapée ou de l'accompagnateur officiellement désigné. Certains constructeurs automobiles élargissent le cercle des utilisateurs, par exemple au conjoint ou au parent. En cas de reprise d'une voiture d'occasion, il est conseillé de négocier individuellement avec le concessionnaire. De plus, dans la plupart des cas, la remise ne peut pas être combinée avec d'autres promotions, comme des modèles spéciaux ou des conditions de financement/leasing. Les personnes intéressées par les véhicules électriques et hybrides doivent se renseigner pour savoir si, outre le bonus écologique, une remise supplémentaire est accordée aux personnes handicapées. Le montant des remises varie en fonction du constructeur et du concessionnaire. L'association allemande des propriétaires de voitures handicapés (Bund behinderter Auto-Besitzer e. V., BbAB) propose un aperçu actualisé des remises.
Alfa Romeo :
Les remises accordées par Alfa Romeo dépendent du modèle de véhicule et du trimestre, et peuvent varier de 2 à 8 %. Contrairement aux conditions annuelles précédentes, les conditions changent désormais tous les trimestres. Alfa Romeo recommande une remise de 2 à 8 % pour les véhicules neufs, selon le modèle. Les décisions et les transactions sont de la responsabilité du concessionnaire Alfa Romeo, qui a toute liberté pour organiser l'offre. Les conditions d'autonomie requièrent une carte d'invalidité d'au moins 50.
Audi :
Audi offre aux personnes handicapées des conditions spéciales qui sont déterminées individuellement par chaque partenaire Audi. Le montant des remises pour l'achat d'un véhicule neuf Audi peut être demandé directement au concessionnaire. La présentation d'une carte d'invalidité valable à partir d'un handicap de 50 est nécessaire. Des aides à la conduite d'usine sont proposées pour certains groupes de modèles. Il s'agit d'Audi A3, Audi A4, Audi A5, Audi A6, Audi Q2, Audi Q3, Audi Q5 et l'Audi Q4 e-tron entièrement électrique.
BMW/Mini :
Les conditions spéciales pour les personnes handicapées chez BMW et Mini peuvent être obtenues directement auprès des organisations commerciales concernées. Les conditions sont fixées individuellement par le concessionnaire concerné et la présentation d'une carte d'invalidité valable à partir d'un handicap de 50 est nécessaire. Aucune aide à la conduite n'est proposée en usine, mais BMW travaille en étroite collaboration avec des fournisseurs de services d'adaptation sélectionnés.
Citroën :
Citroën propose des conditions spéciales pour les personnes handicapées, en fonction du modèle et pour une durée limitée. Un soutien financier de la banque du constructeur pour le financement et la location est également possible. Les aides à la conduite ne sont pas disponibles en usine, mais Citroën coopère avec des fournisseurs d'équipement sélectionnés, en particulier dans le domaine de la mobilité électrique.
Dacia :
En raison des faibles prix d'achat, Dacia n'accorde pas de rabais aux personnes handicapées lors de l'achat de véhicules neufs.
Fiat :
Fiat propose des remises allant de 6 à 11%, qui varient tous les trimestres et en fonction du modèle. La décision finale revient au concessionnaire Fiat, qui est libre de définir son offre. La condition d'autonomie est la possession d'une carte d'invalidité d'au moins 50.
Ford :
Ford n'accorde pas de rabais aux personnes handicapées.
Honda :
Les réductions chez Honda sont négociables individuellement et la décision est laissée à la discrétion de chaque concessionnaire Honda. La condition préalable est une incapacité d'au moins 50, indépendamment d'autres caractéristiques.
Hyundai :
Les remises accordées par Hyundai dépendent du trimestre, du modèle et de l'équipement, et sont susceptibles d'évoluer en permanence. Pour en bénéficier, il faut avoir un GdB d'au moins 50. Les personnes intéressées peuvent contacter leur concessionnaire Hyundai local pour plus de détails.
Jaguar Land Rover :
La remise accordée chez Jaguar Land Rover varie en fonction du modèle et de l'équipement. Il faut avoir une incapacité d'au moins 50 et la première immatriculation doit être faite au nom du titulaire de la carte d'invalidité ou d'un parent au premier degré, avec une durée de détention minimale de douze mois.
Jeep :
Jeep recommande des remises entre 5 et 7 pour cent selon le modèle et en fonction du trimestre. La décision finale et le règlement sont du ressort du concessionnaire Jeep. Pour bénéficier de l'autonomie, il faut posséder une carte d'invalidité d'au moins 50.
Kia :
Kia recommande des remises allant jusqu'à 17,5 pour cent selon le modèle pour les véhicules neufs. La décision revient au concessionnaire Kia, qui est libre de fixer les remises comme il l'entend. Pour les questions spécifiques concernant les transformations et les thèmes juridiques, Kia collabore avec MSGmobil-sein GmbH à Berlin. Le forfait de service Kia en option peut être demandé au concessionnaire.
Lada :
La livraison de véhicules neufs Lada a été arrêtée et il n'y a pas d'importateur en Allemagne, donc aucune remise n'est accordée.
Mazda :
Les remises accordées par Mazda dépendent des modèles et des trimestres et évoluent constamment. Les aides supplémentaires sont incluses individuellement par le concessionnaire dans l'offre destinée aux personnes handicapées.
Mercedes-Benz :
Pour les voitures particulières Mercedes-Benz, la remise est de 5 %, à l'exception de certains modèles tels que Mercedes-AMG, Mercedes-EQ, Classe G, Mercedes-Maybach Classe S et Mercedes-Maybach GLS 600. Pour les monospaces Mercedes-Benz, la remise est de 3 % pour l'EQV et l'eVito Tourer, tandis que les autres véhicules utilitaires bénéficient de remises différentes. Les conditions préalables sont une carte d'invalidité avec un GdB de 50 ou plus, une durée de détention minimale de six mois et l'immatriculation au nom de la personne handicapée.
MG Motor Allemagne :
MG Motor France n'accorde pas de remises aux personnes handicapées.
Mitsubishi :
Mitsubishi offre jusqu'à 16% de réduction sur l'Eclipse Cross Plug-in Hybrid. Cette offre est valable jusqu'à nouvel ordre et sera mise à jour lors de l'introduction de nouveaux modèles de véhicules au printemps 2023.
Nissan :
Nissan accorde des remises allant de 15 à 29% selon le modèle aux membres de l'association MSG Mobilsein ou BbAB Bund behinderter Auto-Besitzer e.V. La décision finale concernant la remise revient au concessionnaire Nissan et un bon d'appel de l'association doit être présenté. L'immatriculation doit être faite au nom de la personne handicapée ou de son conjoint.
Opel :
Opel propose des remises en fonction des modèles et des trimestres pour les personnes ayant une incapacité d'au moins 50. De plus, des aides à la conduite, telles que des commandes manuelles, des aides à la direction et des couvre-pédales, sont proposées en usine sur de nombreux modèles.
Peugeot :
Peugeot n'accorde pas directement de remises spéciales aux personnes handicapées, mais des conditions spéciales peuvent être disponibles sur tous les modèles via diverses associations.
Renault :
Renault offre des réductions de prix en fonction du modèle. Les membres de l'association des propriétaires de voitures handicapés (BbAB) peuvent bénéficier d'une remise à l'achat d'un véhicule neuf. Chaque concessionnaire Renault peut accorder des remises individuelles.
Seat :
Seat offre des remises spéciales pour l'achat de Cupra Born et d'autres modèles Cupra, en fonction du degré de handicap. Les conditions préalables sont une carte d'invalidité valable avec un GdB d'au moins 50, ou à défaut une preuve écrite d'un dommage causé par la thalidomide. L'immatriculation doit être faite au nom de la personne autorisée.
Škoda :
Škoda accorde une réduction de prix de 15 pour cent aux personnes handicapées, mais pas de remise spéciale sur les voitures électriques subventionnées. Les conditions préalables sont une carte d'invalidité valable avec un degré d'incapacité d'au moins 50.
Subaru :
Subaru accorde une remise de 15% sur tous les véhicules neufs, à l'exception du véhicule électrique Subaru Solterra. Les conditions sont les suivantes : une carte d'invalidité d'au moins 50, un permis de conduire valide, une durée de détention minimale de six mois et de 3000 kilomètres, et l'immatriculation au nom du titulaire de la carte d'invalidité.
Suzuki :
Suzuki accorde des remises allant de 14 à 18% pour les personnes handicapées, selon le modèle. Ces recommandations ne sont pas contraignantes et chaque concessionnaire Suzuki décide de manière indépendante d'accorder ou non des rabais.
Toyota :
Toyota accorde des remises aux personnes handicapées en fonction du modèle, qui vont de 500 à 1000 euros. Les conditions sont les suivantes : une carte d'invalidité avec un GdB d'au moins 50, une durée de détention minimale de six mois et 3000 kilomètres, et l'immatriculation au nom de la personne handicapée.
Volvo :
Volvo accorde une remise unique de 1000 euros par véhicule aux personnes handicapées, à l'exception des véhicules purement électriques. Les conditions préalables sont un handicap d'au moins 50 GdB, le contrat d'achat et l'immatriculation doivent être au nom de la personne handicapée ou d'un membre de sa famille au premier degré.
VW (voitures de tourisme Volkswagen) :
VW accorde jusqu'à 15% de réduction sur les véhicules neufs, dont 15% sur les véhicules thermiques et hybrides et 4% sur les modèles ID. Pour bénéficier de cette offre, il faut être titulaire d'une carte d'invalidité d'au moins 50 points, être atteint de thalidomide ou avoir un permis de conduire mentionnant l'aide à la conduite nécessaire.
VW (véhicules utilitaires Volkswagen) :
Les véhicules utilitaires Volkswagen offrent également des réductions allant de 4 à 24% sur les véhicules neufs, selon le modèle. Les conditions préalables sont également une carte d'invalidité d'au moins 50, une durée de détention minimale de six mois et 3000 kilomètres, et l'immatriculation au nom de la personne handicapée.
Stationnement pour les personnes lourdement handicapées
Afin de faciliter la participation des personnes handicapées à la vie sociale et d'encourager leur mobilité, le législateur a prévu certaines facilités. Les personnes titulaires d'une carte bleue de stationnement de l'UE peuvent se garer sur les emplacements réservés aux personnes handicapées. Cette règle s'applique aux catégories de personnes suivantes :
- Personnes gravement handicapées ayant une difficulté à marcher exceptionnelle (caractéristique "aG" sur la carte d'invalidité)
- Aveugles (caractéristique "Bl" sur la carte d'invalidité)
- Personnes souffrant d'amélie ou de phocomélie bilatérale
- les personnes (par exemple, les enfants) qui ne possèdent pas de permis de conduire mais dont la carte d'invalidité porte la mention "aG" ou "Bl".
Les personnes souffrant d'un handicap moteur exceptionnel (signe "aG" sur la carte d'invalidité) ainsi que les aveugles ("Bl") ont la possibilité d'obtenir des avantages dans la circulation routière à l'arrêt grâce à des dérogations conformément au § 46 du code de la route. La demande d'une telle dérogation doit être déposée auprès de l'autorité locale compétente en matière de circulation routière. L'autorisation exceptionnelle est généralement accordée gratuitement pour une période de deux ans et peut être révoquée à tout moment.
Même les personnes qui ne possèdent pas de permis de conduire, mais qui ont besoin d'utiliser un véhicule à moteur et ne peuvent se déplacer qu'avec l'aide d'une tierce personne, peuvent obtenir une dérogation. Cette autorisation ne concerne que les voitures et les motocyclettes.
La carte bleue européenne de stationnement délivrée par l'autorité routière compétente doit être apposée de manière visible sur le véhicule à moteur, de préférence derrière le pare-brise. La carte doit comporter une photographie et la signature manuscrite de la personne autorisée. La Carte européenne de stationnement est également valable dans d'autres pays européens, où elle peut être utilisée pour bénéficier des facilités de stationnement.
Les personnes titulaires d'une dérogation pour personnes gravement handicapées peuvent, entre autres, :
- se garer sur les emplacements spécialement indiqués par le panneau supplémentaire "symbole du fauteuil roulant" (emplacements réservés aux personnes handicapées),
- se garer pendant trois heures maximum aux endroits où une interdiction de stationnement limitée s'applique ; l'heure d'arrivée doit être indiquée par un disque de stationnement,
- dépassent la durée de stationnement autorisée dans une zone d'arrêt d'urgence,
- se garer au-delà de la durée autorisée aux endroits indiqués par "Stationnement" ou "Stationnement sur les trottoirs" et pour lesquels une limitation de la durée de stationnement est indiquée par une plaque complémentaire,
- stationnement prolongé sur certaines routes où l'arrêt est interdit ; l'heure d'arrivée doit être indiquée par un disque de stationnement,
- se garer dans les zones piétonnes où le chargement et le déchargement sont autorisés à certaines heures, même pendant la période de chargement,
- se garer sur les places réservées aux résidents pendant trois heures,
- vous garer sur les horodateurs et les parcmètres sans frais ni limite de temps,
- se garer pour une durée maximale de trois heures dans les zones où l'interdiction totale de stationner est indiquée par le panneau additionnel "Chargement, déchargement, entrée et sortie libres" ; l'heure d'arrivée doit être indiquée par un disque de stationnement,
- se garer en dehors des emplacements marqués dans les zones de circulation restreinte désignées, s'il n'y a pas d'autre possibilité de se garer à une distance raisonnable, tout en veillant à ne pas gêner la circulation de manière disproportionnée.
Réservation de parking
L'autorité compétente en matière de circulation routière peut, sous certaines conditions, accorder un droit de stationnement spécial aux personnes ayant un handicap moteur exceptionnel (signe "aG" sur la carte d'invalidité) et aux aveugles ("Bl") (conformément au § 45 du code de la route allemand). Les personnes autorisées ont la possibilité d'obtenir une place de stationnement spécialement désignée et réservée aux personnes sur la voie publique, à proximité immédiate de leur domicile et/ou de leur lieu de travail. Ce droit spécial de stationnement n'est généralement accordé que si un véhicule automobile se trouve au domicile de l'ayant droit et qu'il n'existe pas d'espace de stationnement suffisant à une distance raisonnable, ce qui inclut les garages, les places de stationnement des locataires, etc. Lorsqu'il s'agit de places de stationnement réservées aux locataires ou aux particuliers, les places de stationnement réservées aux personnes doivent être demandées auprès de l'administration concernée, par exemple une société de logement. L'attribution se fait alors selon les directives de cette administration.
Réductions de la taxe sur les véhicules
Les régimes de taxe sur les véhicules prévoient soit une exonération totale, soit une réduction de 50 % :
Complète Libération de la taxe sur les véhicules à moteur est accordée aux personnes gravement handicapées qui possèdent une carte d'identité avec une surface imprimée orange et qui portent les signes "H" (impotent), "Bl" (aveugle) ou "aG" (difficulté exceptionnelle à marcher). Une réduction de 50 % de la taxe sur les véhicules à moteur est accordée aux personnes qui peuvent prouver que leur capacité à se déplacer dans la circulation routière est considérablement réduite en présentant une carte d'identité avec une impression orange et le signe "G" (handicapé moteur). Il en va de même pour les personnes portant le signe "GL" (sourd).
Exonération de la taxe sur les véhicules de 100 pour cent :
- H = impotence pour les actes de la vie quotidienne
- Bl = cécité ou déficience visuelle profonde
- aG = handicap moteur exceptionnel
- Les victimes de guerre sous certaines conditions
Réduction de 50 % de la taxe sur les véhicules :
- G = difficulté à marcher
- Gl = surdité
Si, pour des raisons de santé, le port de la ceinture de sécurité n'est pas possible ou si la taille du conducteur est inférieure à 1,50 m, il est possible d'obtenir une dérogation à l'obligation de porter la ceinture de sécurité auprès de l'autorité routière locale compétente. De même, une personne peut être exemptée de l'obligation de porter un casque si cela est nécessaire pour des raisons de santé. Pour obtenir une telle dérogation, il faut un certificat médical attestant explicitement que le demandeur doit être exempté de l'obligation de porter la ceinture de sécurité ou le casque sur la base du rapport médical. Le diagnostic lui-même n'a pas à être mentionné dans le certificat, mais une référence à une éventuelle limitation dans le temps ("temporaire"/"indéterminée") doit y figurer.
En mars 2023, la Cour fédérale sociale a facilité l'accès des personnes handicapées aux places de parking pour handicapés dans son jugement (références : B 9 SB 1/22 R, B 9 SB 8/21 R). Selon cette décision, la capacité à marcher sur la voie publique est déterminante pour l'attribution du signe distinctif "aG" et l'utilisation des places de parking réservées aux personnes handicapées. Si une personne gravement handicapée ne peut se déplacer durablement en dehors de son véhicule qu'avec l'aide d'une tierce personne ou au prix d'efforts considérables, le signe "aG" lui est attribué, pour autant que les autres conditions requises soient également remplies. Les titulaires de la mention "aG" sur leur carte d'invalidité reçoivent la carte bleue de stationnement de l'UE :
Remboursement des frais d'examen d'aptitude à la conduite d'un véhicule à moteur (automobile) - protection juridique provisoire
Tribunal : LSG München
Référence du dossier : L 8 SO 343/22 B ER
Arrêt du : 25/01/2023
Base : SGG § 86b al. 2 p. 2 | SGB X § 49 | SGB IX § 102 al. 1 n° 4 | SGB IX § 113 al. 2 n° 7, al. 3 | SGB IX § 83 al. 3 | KfzHV § 8 al. 2
Retrait du permis de conduire pour épilepsie
Tribunal : OVG Bremen 1ère chambre
Référence du dossier : 1 B 120/21
Jugement du : 08.04.2021
Base : FeV § 46 | StVG § 3
Principe directeur :
En cas d'épilepsie, l'aptitude à la conduite de véhicules du groupe 2 n'est exceptionnelle que si l'absence de crises est de 5 ans et que la prise d'antiépileptiques n'est plus nécessaire.
Concernant les exigences en matière d'acuité visuelle diurne pour les catégories de permis de conduire C et C1
Tribunal : VG Koblenz 4ème chambre
Référence du dossier : 4 K 1332/19.KO
Arrêt du : 30.04.2020
Base :
FeV 2010 § 12 alinéa 1 |
FeV 2010 § 74 Abs. 1 , Anl. 6 |
FeV 2010 § 12 , Anl. 6 |
FeV 2010 § 48 Abs. 5 Nr. 1.3 |
Loi sur la circulation routière § 2 al. 2 |
Loi sur la circulation routière § 2 al. 4 |
StVRZustV RP § 1 , Anl. 6 |
FeV 2010 § 48 Abs. 4 , Anl. 6 |
FeV 2010 § 48 Abs. 5 Nr. 2.2.1
Principes directeurs :
- La dérogation prévue au point 2.2.1 de la cinquième phrase de l'annexe 6 aux articles 12, 48, paragraphes 4 et 5 du FeV (juris : FeV 2010) n'est pas applicable aux cas de première délivrance d'un permis de conduire dans les catégories de permis du groupe 2 (C, C1, CE, C1E, D, D1, DE, D1E).
- Les heures de conduite pratique pour obtenir un permis de conduire d'une catégorie du groupe 2 ne permettent pas de démontrer une expérience de conduite et d'utilisation de véhicules dans ces catégories de permis.
- Aide sociale - Aide à l'intégration sociale - Participation à la vie de la communauté - Aide à l'acquisition et à l'entretien d'un véhicule automobile et à l'obtention d'un permis de conduire - Dépendance à l'utilisation du véhicule automobile - Renvoi à des alternatives raisonnables
Tribunal : LSG Baden-Württemberg 2ème sénat
Référence du dossier : L 2 SO 4058/13
Jugement du : 10.12.2014
Principes directeurs :
Pas de droit à l'aide sociale pour l'acquisition d'un véhicule si, au lieu d'utiliser un véhicule (propre), il existe d'autres possibilités suffisantes, en particulier pour les visites chez le médecin, les achats, les services religieux et la participation à un club de musique.
Les coûts d'un examen d'aptitude à la conduite automobile ordonné en raison d'un handicap peuvent être pris en charge dans le cadre des prestations de participation à la vie active ou de participation sociale. Une demande préalable est également requise.
Compensation de la perte d'audition pour le permis de conduire pour le transport de passagers
Tribunal : OVG Berlin-Brandenburg 1ère chambre
Référence du dossier : 1 B 9.07
Jugement du : 26.03.2009
Base : StVG § 2 Abs. 3 | FeV § 11 Abs. 1 u. 9 | FeV § 48 Abs. 4 Nr. 3 | FeV Anl. 4 Nr. 2.1
Principe directeur :
- Compte tenu des progrès scientifiques et techniques, une compensation suffisamment fiable d'une perte auditive de 60 % ou plus pour le permis de conduire pour le transport de passagers est possible dans certains cas grâce à des appareils auditifs modernes.
- L'exclusion générale de la compensation de la perte auditive par des appareils auditifs, telle qu'elle est prévue par les lignes directrices d'évaluation de l'aptitude à la conduite automobile pour l'examen de l'audition, est illégale.
Dans ce guide de l'ADAC, les personnes handicapées trouveront toutes les informations en un coup d'œil en 43 pages sous forme de PDF.
L'association fédérale des moniteurs d'auto-école (BVF) a mis en place un groupe de travail spécial "handicap", au sein duquel des spécialistes traitent de toutes les questions relatives à la formation initiale et continue, ainsi qu'à l'entraînement et à la compensation des restrictions d'aptitude.
adresses :
Bade-Wurtemberg
0711/8398750
hotline@fahrlehrerverband-bw.de
Bavière
089/74914921
info@lbfmuc.de
Berlin
030/7549180
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Brandebourg
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Brême
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Mecklembourg-Poméranie occidentale
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Basse-Saxe
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NRW
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Palatinat
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Rhénanie
0261/83064
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Sarre
06898/910594
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Saxe
0351/478680
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Saxe-Anhalt
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Schleswig-Holstein
0431/30748
fahrlehrer-verband-sh@t-online.de
Thuringe
0361/7315270
thueringer.fahrlehrerverband@t-online.de
N° de clé Signification
01 Le conducteur a besoin de lunettes de vue et/ou d'une protection oculaire si un avis médical le demande expressément.
01.01 Le conducteur porte des lunettes
01.02 Le conducteur porte des lentilles de contact
01.03 Le conducteur doit porter des lunettes de protection
02 Le conducteur a besoin d'une aide auditive
03 Le conducteur a une prothèse/orthèse pour les membres
05 Le conducteur a une restriction de conduite pour raisons médicales
05.01 Le conducteur ne peut conduire que de jour
05.02 Le conducteur ne peut conduire que dans un rayon de ... km de son domicile ou en agglomération
05.03 Le conducteur ne peut conduire que sans passager/associé
05.04 Le conducteur ne doit pas conduire à une vitesse supérieure à ...km/h
05.05 Le conducteur ne peut conduire qu'avec un passager
05.06 Le conducteur ne peut conduire que sans remorque
05.07 Le conducteur n'est pas autorisé à prendre l'autoroute
10 Le conducteur ne peut conduire que des véhicules équipés d'une boîte de vitesses spécialement adaptée
15 Le conducteur ne peut conduire que des véhicules équipés d'un embrayage spécialement adapté
20 Le conducteur ne peut conduire que des véhicules équipés de mécanismes de freinage spécialement adaptés
25 Le conducteur ne peut conduire que des véhicules dotés de mécanismes d'accélération spécialement adaptés.
30 Le conducteur ne peut conduire que des véhicules équipés de mécanismes de freinage et d'accélération combinés spécialement adaptés.
35 Le conducteur ne peut conduire que des véhicules équipés de commandes spécialement adaptées
40 Le conducteur ne peut conduire que des véhicules avec une direction spécialement adaptée
42 Le conducteur ne peut conduire que des véhicules équipés de rétroviseurs spécialement adaptés
43 Le conducteur ne peut conduire que des véhicules dont le siège du conducteur est spécialement adapté
45 Motocycle avec side-car uniquement
51 Le conducteur ne peut conduire qu'un véhicule spécifique (plaque d'immatriculation)
55 Combinaisons d'adaptations du véhicule
73 Le conducteur ne peut conduire que des tricycles et quadricycles à moteur de la catégorie B (B1).
78 Le conducteur ne peut conduire qu'en mode automatique
104 Le conducteur doit être en possession d'un certificat médical valide
L'organisme de réadaptation (prestataire de soins) a l'obligation de vérifier dans un délai de deux semaines s'il est compétent pour traiter votre demande. S'il n'est pas compétent, il doit immédiatement transmettre votre demande à l'organisme approprié et vous en informer.
Si l'organisme prestataire a besoin de documents ou de pièces supplémentaires de votre part pour statuer sur votre demande, il a l'obligation de vous en informer dans les deux semaines suivant la réception de votre demande.
Si l'organisme de réadaptation est responsable du traitement de votre demande, il doit décider dans un délai de trois semaines si votre demande est acceptée ou non.
Il est conseillé de faire appel immédiatement et de motiver votre appel de manière factuelle. Si nécessaire, vous pouvez demander l'aide de personnes expérimentées dans les demandes d'aide à la conduite, comme les membres de l'association "Mobil durchs Leben e.V.".
Il peut également être utile de renforcer l'appel par une expertise, si nécessaire. Si vous recevez une décision de refus de la part de votre organisme de prestations, vous devez faire appel immédiatement afin de respecter tous les délais. Le cas échéant, vous pouvez fournir les motifs détaillés de votre recours.
Cette procédure vous permet de répondre en détail à la décision de refus et de contester le rejet de votre demande. Dans le cadre de cette procédure, vous devez vous adresser à des personnes qui ont de l'expérience en matière de demandes d'assistance automobile. Des associations telles que "Mobil durchs Leben e.V." sont prêtes à vous faire profiter de leur expérience et à vous offrir leur aide gratuitement. Vous pouvez également vous adresser à elles pour savoir si et comment vous pouvez étayer votre recours par une expertise.
Les personnes handicapées disposent de plusieurs options pour accroître leur mobilité, notamment l'obtention d'une "voiture handicapée sans permis" ou l'obtention d'un "permis de conduire pour personne handicapée" spécialement adapté. Le "permis de conduire avec handicap" est une étape importante vers l'indépendance, et de nombreux pays proposent des examens de conduite adaptés pour le "permis de conduire pour personnes handicapées".
Dans de nombreux cas, il existe une aide sous la forme d'une "prise en charge du permis de conduire pour handicapés" afin de couvrir les frais liés à l'obtention d'un "permis de conduire pour handicapés". Les personnes handicapées peuvent obtenir leur "permis de conduire avec handicap" grâce à des programmes de formation spéciaux, adaptés aux besoins individuels des apprentis conducteurs. Pour beaucoup, le "permis de conduire pour personnes handicapées" est plus qu'un simple document - c'est une preuve de liberté.
Il existe également des aides financières, telles que le "permis de conduire pour handicapés", qui peuvent alléger la charge financière des personnes concernées et de leurs familles. Les titulaires d'une "carte d'invalidité" peuvent également avoir droit à des avantages spéciaux ou à une "allocation d'invalidité".
Le "permis de conduire pour personnes handicapées" n'est pas un permis de conduire séparé, mais un permis de conduire ordinaire qui certifie que son titulaire est capable de conduire en toute sécurité malgré ses limitations. Le processus d'obtention d'un "permis de conduire pour personnes handicapées" peut être un défi, mais la liberté qu'il offre n'a pas de prix pour beaucoup.